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Cavernome
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Cavernome

Un cavernome est une malformation de certains vaisseaux sanguins. Le cas le plus fréquent est le cavernome cérébral, ou cavernome intracrânien. Il n’entraîne généralement aucun symptôme mais peut parfois provoquer divers troubles dont des maux de tête, des crises d’épilepsie et des troubles neurologiques. Une intervention chirurgicale peut être envisagée dans les cas les plus graves.

Trois principaux tableaux cliniques peuvent révéler un cavernome: un déficit neurologique brutal lié à un saignement dans ou autour du cavernome, une crise d’épilepsie (partielle ou généralisée) ou une aggravation neurologique lente liée à l’effet de masse du cavernome sur les zones cérébrales adjacentes. Ces manifestations cliniques sont le plus souvent en rapport avec un saignement du cavernome, sa croissance ou des modifications de la microcirculation périlésionnelle.

Quels sont les symptômes du cavernome ?

Le plus souvent, cette malformation ne provoque aucun symptôme. Quand le cavernome se manifeste, c’est généralement sous la forme de crises d’épilepsie, qui sont souvent récurrentes, fréquentes et résistantes aux médicaments antiépileptiques. Il peut aussi être à l’origine de divers troubles neurologiques comme des maux de tête parfois violents, des vertiges, des troubles de la vision, de la parole, de la sensibilité ou de la motricité au niveau des membres. Ces manifestations varient selon la taille et la localisation du cavernome. Au-delà de ces signes neurologiques, on observe parfois l’apparition de taches rouges sur la peau. Ces manifestations cutanées concernent davantage les formes familiales de cavernome.

Comment diagnostiquer un cavernome ?

Le médecin diagnostique la présence d’un ou plusieurs cavernomes en pratiquant une IRM cérébrale. Du fait de l’aspect très caractéristique du cavernome, le diagnostic ne présente pas de difficulté particulière. L’IRM permet également de détecter si le cavernome a déjà entraîné un saignement.

Quel traitement pour le cavernome ?

La prise en charge d’un cavernome cérébral se fait au cas par cas. Dans la majorité d’entre eux, lorsqu’il n’existe aucun symptôme, aucun traitement n’est mis en place. Des mesures préventives sont suffisantes :

  • Eviter les sports à risque de traumatismes crâniens, par exemple la boxe ;
  • Limiter les médicaments à risque de saignements comme l’aspirine ou les anti-inflammatoires..

Le choix du traitement d'un cavernome dépend :

  • De la taille du cavernome
  • De sa localisation dans le cerveau
  • De sa forme (familiale ou non)
  • Des éventuels saignements qu’il provoque ou qu’il a provoqués
  • De vos différents symptômes ressentis
  • De vos antécédents médicaux et familiaux 
  • De votre âge
  • De votre état de santé général


La chirurgie est le seul traitement curatif des cavernomes. Mais comme l’intervention n’est pas anodine, le chirurgien n’intervient que si le cavernome provoque des saignements fréquents, s’il entraîne des crises d’épilepsies ou des troubles neurologiques, ou si sa taille a augmenté. Il faut également que le cavernome soit accessible, pour éviter tout risque de dommages dans le cerveau. Le but de l’intervention est de retirer totalement le cavernome. Elle est réalisée sous anesthésie générale. Le chirurgien repère précisément la localisation du cavernome, parfois à l’aide d’un système informatisé appelé «neuronavigation» (sorte de GPS du cerveau). Puis il incise successivement la peau, l’os, et les méninges (c’est-à-dire l’enveloppe du cerveau). Arrivé à ce stade, il peut retirer le cavernome.
 Lorsque la chirurgie n’est pas envisageable, le chirurgien peut proposer des séances de radiochirurgie. Cela consiste à appliquer une dose de rayons ciblés sur le cavernome. Cependant, l’efficacité de cette méthode ne fait pas l’unanimité auprès des médecins, et elle peut entraîner certaines complications, voire provoquer l’apparition de nouveaux cavernomes. Les médicaments sont inefficaces sur les cavernomes, mais permettent, selon les cas, de traiter les crises d'épilepsie et les maux de tête.  Enfin, dans certaines situations, notamment en l’absence de symptôme, le médecin privilégie une simple surveillance.

 

 


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