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Vaincre linsomnie
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Vaincre linsomnie

Les difficultés à trouver le sommeil sont un problème de plus en plus courant. Les insomnies passagères sont parfois dues à de mauvaises habitudes. Pour retrouver des nuits sereines, il suffit alors de modifier légèrement son mode de vie. Café, horaires variables, télévision. Mais il existe des moyens pour retrouver le sommeil. Traitements non-médicamenteux, bonnes habitudes à adopter, somnifères…

LES PRINCIPAUX TYPES D’INSOMNIE

  • TRANSITOIRE: On souffre de cette forme d’insomnie lors d’un retour de voyage comportant un important décalage horaire, par exemple.
  • À COURT TERME: Souvent liée à un problème passager qui nous tracasse (famille, emploi, argent...), cette forme d’insomnie nous affecte pendant quelques jours,voire quelques semaines tout au plus.
  • À LONG TERME: Peu importe la raison de notre insomnie, on en souffre depuis un long moment et on cherche en vain une solution. Il importe ici de consulter son médecin de famille pour trouver la source de cette insomnie et des pistes de solution.

 

Traitement

Le traitement de la cause

Lorsqu'une cause à l'insomnie est reconnue, son traitement permet de retrouver le sommeil. En cas de tableau psychiatrique, une thérapeutique psychotrope spécifique (neuroleptiques, antidépresseurs...) normalise le sommeil.

- La protection contre le bruit s'impose.

- Une température optimale (ni trop chaude ni trop froide) est importante.

- La suppression des facteurs favorisants et selon les cas un anxiolytique, un antidépresseur peuvent être utiles.

Les thérapeutiques non médicamenteuses

Lorsque l'insomnie se révèle être un symptôme névrotique, les méthodes utilisées sont d'ordre psychothérapeutique : psychothérapie de soutien, psychanalyse, psychodrames etc...

Lorsque l'insomnie est la conséquence d'une hyperstimulation du système de veille, le traitement fait appel à certaines règles d'hygiène et aux techniques de relaxation (training autogène de Schultz, techniques de bio-feedback...).

Des conseils à ce sujet sont utiles :

a) L'hygiène du sommeil

Il faut élaborer des règles de comportement simple pour faciliter le sommeil :

  • Pratiquer régulièrement des exercices physiques dans l'après-midi pour favoriser l'endormissement (mais pas le soir) ;
  • Eviter un excès d'activité intellectuelle en fin de journée qui stimule l'activité du système d'éveil ;
  • Eviter la consommation excessive de thé et de café ;
  • Avoir des horaires de lever réguliers ;
  • Organiser le sommeil en fonction de l'individu : ne pas modifier le rythme d'un patient habitué à se coucher tard et inversement ;
  • La protection contre le bruit est impérative ;
  • Eviter les températures trop élevées ou trop basses ;
  • Essayer de garder toujours le même environnement ;
  • Accorder l'heure du coucher au désir de dormir ;
  • Lors d'un lever nocturne, manger et pratiquer une activité jusqu'à réapparition du besoin de dormir (télévision, lecture...) ;
  • Eviter les siestes de longue durée et tardives.

b) Les thérapeutiques comportementales

Elles sont diverses et tendent principalement à retarder l'heure du coucher en imposant des horaires de lever très réguliers et en ne permettant la récupération de la dette de sommeil que pendant les heures habituelles du sommeil. Apprendre au patient à éliminer tous les stimuli s'opposant au sommeil ; relaxation dans la journée. Pour découvrir la créativité irremplaçable du sommeil et du rêve, encore faut-il savoir allier la quantité à la qualité, c'est ce que proposent certains clubs de rééducation. La phase d'endormissement concerne le plus directement l'art de bien dormir : c'est un état intermédiaire entre la veille et le sommeil. Elle constitue une zone de transition qui permet d'observer certains phénomènes psychologiques propres au sommeil et la fragilité de cette fonction.

Pour s'accomplir, l'endormissement est souvent entouré d'un rituel d'habitudes individuelles, familiales ou collectives comme la lecture de quelques pages d'un livre... La suite des événements qui composent cette phase cruciale est difficile à analyser soi-même, parce que dans ce cas, on en modifie le déroulement. Les études dans les laboratoires de sommeil ont permis d'élucider les phénomènes.

Vers 22 ou 23 heures, le sujet commence à se détendre. Sa température corporelle baisse, ses yeux se ferment et il repose sans mouvement. Les rythmes rapides et réguliers de son électroencéphalogramme, jusque là de 25 c/s font place à un rythme plus lent de 8 à 12 cycles/seconde. Le sujet se trouve dans un état d'apaisement et de bien-être, dénué de pensées actives. Dans la conscience, seules quelques images vagues et incertaines continuent à flotter. Il perd alors la notion du temps, tandis que les ondes de son électroencéphalogramme continuent à se ralentir.

Le problème du sommeil est presque entièrement résumé à des troubles de cette phase d'endormissement, ce moment intermédiaire entre l'état de veille et le véritable sommeil.

Les recettes, les petits remèdes vont du bain chaud à la douche froide, en passant par les tisanes calmantes, le lait chaud, les massages, les promenades, et la disposition de la literie (en particulier la place, la fraîcheur, le gonflant des oreillers).

La méthode de "compter les moutons" est efficace à condition de supprimer... les moutons. L'image de l'animal est trop concrète, trop identique. Il faut s'imaginer plutôt des chiffres tous différents. Leur succession mobilise les centres nerveux et empêchent la survenue d'autres pensées troublant l'endormissement.

La qualité sédative des programmes de télévision varie selon les patients. D'autres ont des livres qui les endorment régulièrement. L'insomnie de fin de nuit est plus difficile à maîtriser par ces méthodes.

 

 


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