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LEpilepsie
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LEpilepsie

Pendant longtemps on a mis l’épilepsie sur le compte de forces surnaturelles et même aujourd’hui, il existe une certaine réaction de rejet pour ceux qui en sont atteints ce qui entraîne des répercussions psychologiques et relationnelles chez les personnes atteintes.

L’épilepsie est une maladie neurologique se manifestant par des crises. Elle est l’expression d’une perturbation électrique des cellules nerveuses du cerveau.
On dit qu’une personne est atteinte d’épilepsie si elle fait au moins deux crises spontanément, sans cause apparente.

Le mécanisme fondamental des crises épileptiques est  une décharge électrique excessive au niveau de nombreuses  cellules nerveuses.  Ces décharges électriques peuvent se produire dans tout le cerveau en même temps et donnent alors des crises généralisées ou se produire dans une partie du cerveau et donner des épilepsies partielles ( perception visuelle anormale, convulsions , troubles de la parole, …)

Les causes de l'épilepsie sont nombreuses :

  •  Certaines épilepsies sont en rapport avec l’hérédité, mais c’est  une cause environnementale qui déclenche la crise d’épilepsie.
  •  Vers l’âge de 10 ans, le cerveau est en plein développement et des crises d’épilepsie peuvent survenir chez l’enfant. Ces crises disparaissent avec l’âge.
  •  Toute lésion du cerveau qu’elle soit en rapport avec un traumatisme, une tumeur, une infection, une lésion vasculaire ou une malformation congénitale, peut entraîner une crise d’épilepsie.
  •  Il existe enfin des malades pour lesquels aucune cause n’est retrouvée : on dit qu’il s’agit d’épilepsie cryptogénique.

Les crises généralisées (1/3 des cas)  sont plus fréquentes chez l’enfant.

Elles sont très impressionnantes, se manifestant par une perte de connaissance avec chute accompagnée de mouvements convulsifs et parfois de perte d’urines. Il peut s’agir de secousses isolées bilatérales et brèves sans perte de conscience ou encore d’absences c’est-à-dire une brève rupture du contact avec le monde extérieur, le plus souvent  isolée.

Les crises partielles (2/3 des cas) se voient essentiellement chez l’adulte et le sujet âgé.

Les signes et les symptômes sont très variés. Il y a des crises partielles simples qui n’entraînent aucune altération de la conscience et des crises partielles complexes qui s’accompagnent d’un trouble de la conscience pendant la crise.
Selon la cause, on distingue :  

Les épilepsies idiopathiques : sont celles liées à l’âge. Elles sont le plus souvent bénignes et ne comportent pas de lésions cérébrales. Les différents examens effectués sont normaux. Les épilepsies les plus fréquemment rencontrées chez l’enfant sont l’épilepsie-absence et l’épilepsie partielle qui sontle plus souvent bénignes.
Les épilepsies symptomatiques qui sont  la conséquence d’une lésion cérébrale (lésion malformative du cerveau, accident vasculaire cérébral, ...)

Les épilepsies cryptogéniques  où une  lésion cérébrale est suspectée mais n’est pas retrouvée par les moyens diagnostiques actuels. Grâce aux moyens modernes d’exploration, la part de ces épilepsies cryptogéniques est en diminution. 

Le diagnostic d’épilepsie

Le diagnostic de l’épilepsie repose sur l’examen du patient et l'interrogatoire des témoins. Il sera confirmé par un électroencéphalogramme (EEG) réalisé entre les crises. Lorsqu’une cause lésionnelle est suspectée, le médecin prescrit une radiographie du crâne, un scanner et/ou une IRM cérébrale.

Le traitement de l’épilepsie  

L’épilepsie est grave du fait des risques d’accidents liés aux crises : accident de la voie publique, chutes, risques de brûlures, de noyade voire de mort subite. Chez l’épileptique les crises peuvent être favorisées par le manque de sommeil, l’utilisation intense des jeux vidéo et donc également du micro-ordinateur, la prise d’excitants, certains médicaments. Cependant sans guérir l’épilepsie, le traitement arrive à bien contrôler la maladie permettant ainsi à celui ou à celle qui en est atteint d’avoir une vie normale.

Le médecin prescrit généralement un anti-épileptique qui va réduire la fréquence des crises.

Dans certains cas rares qui ne répondent pas au traitement médical, un traitement chirurgical peut être proposé : il consiste à enlever la zone du cerveau qui est à l’origine du déclenchement des crises, si cette zone n’est pas indispensable à une fonction importante de l’organisme.


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