Conférence au Siége de lIFRAMA sous le théme de L’ACUPUNCTURE
L’IFRAMA ORGANISE UNE CONFERENCE AU SIEGE DE L’IFRAMA-Sis-30, Rue Larbi Ben M’hidi Alger centre -16000
Le 18 Avril à 15H
« L’ACUPUNCTURE : l’être humain conçu comme une totalité »
Dr Jean Marc EYSSALET
Enseignant associé à l'Université Paris13
&
à l'Université Trois-Rivières (Québec)
Directeur de l'Institut I.D.E.E.S de Paris,
Praticien Enseignant Sinologue Auteur
Intervenant à l'IFRAMA d'Alger
Places limitées.
Accès sous réserve d’inscription:
Pour en savoir Plus: www.iframa.com
Face book : formation iframa
Pour tout renseignement :
Dr Mohammedi Aissa
021 73 84 76 / 0560 250 651
Thème : « L’ACUPUNCTURE : l’être humain conçu comme une totalité »
Jeune médecin occidental, j’ai découvert l’acupuncture à mon retour d’un séjour comme praticien au Cameroun.
Sceptique et curieux, les résultats concrets obtenus par acupuncture alors que je suivais les stages cliniques à Paris, m’ont bouleversé.
Je me suis totalement consacré à cette étude en tant qu’apprentissage et comme pratique. J’ai ainsi pratiqué la médecine générale par acupuncture pendant 15 ans dans deux régions rurales françaises et pendant 25 ans à Paris.
L’acupuncture, issue de la médecine chinoise, est fondée sur une vision globale et une conception dynamique du corps-psychisme n’ayant subi, dès l’origine, aucune influence de la pensée occidentale.
La langue chinoise ancienne qui en exprime les fondements dans les grands classiques fondamentaux de la médecine chinoise est elle-même d’une grande subtilité. Procédant par images, sa nature emblématique requiert une grande participation de l’utilisateur qui doit apprendre à approfondir son vécu clinique et son intuition.
Chaque mot, chaque phrase, fournit bien sur des indications concrètes dans la démarche médicale mais renvoie surtout à une capacité d’observation à la fois globale et dynamique, conditions premières d’une bonne actualisation et donc d’une bonne application de ce savoir médical.
Les textes canoniques de la médecine chinoise se doivent donc d’être interprétés en fonction directe du vécu clinique du praticien et ne livrent jamais une solution thérapeutique mécanique et strictement conceptuelle.
Il existe bien sur des protocoles thérapeutiques véhiculés par les manuels chinois modernes, ils sont utiles mais ils représentent déjà une occidentalisation de la démarche : on soigne la maladie d’abord.
La médecine chinoise authentique propose de soigner en priorité le malade, ce qui donne de bien meilleures chances d’évacuer la maladie.
Cela veut dire aussi, qu’il faut disposer d’un peu de temps pour interroger son patient sur son équilibre global et sur les périodes de sa vie qui ont inscrit en lui des séquelles corporelles ou morales.
C’est la théorie des Ben Shen ou phases fondamentales de l’expression existentielle de chaque être et qui conditionnent son équilibre dynamique.
On l’interroge en particulier sur ses antécédents pathologiques, en particulier les plus anciens, qui sont toujours les plus déterminants pour le conditionnement ultérieur du terrain.
Après un interrogatoire et un examen clinique approfondi et spécifique du visage, de la langue et des pouls, on peut situer le symptôme motivant la consultation dans une vision d’ensemble de l’équilibre dynamique du patient, ce qui permet d’agir, si possible, sur le déséquilibre initial ayant favorisé la survenue du symptôme.
L’hygiène de vie et en particulier les réactions au climat, l’air respiré, la nourriture et l’équilibre émotionnel, rentrent directement en ligne de compte dans l’évaluation thérapeutique.
L’affection de certains viscères favorise certaines émotions ou certains sentiments accompagnateurs, de même que les sentiments et les passions générés par les évènements de la vie extérieure peuvent affecter directement certains viscères.
Ne dit-on pas dans l’un des grands classique de la médecine chinoise : « Globalement dans l’art de l’acupuncture, le point essentiel est de s’enraciner à l’esprit (de la relation avec le patient) »
lien : http://www.iframa.com/iframanew/index.php?option=com_content&view=article&id=1982&Itemid=240