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La SAMG propose la création dune commission de régulation scientifique

La SAMG propose la création dune commission de régulation scientifique

La Société algérienne de médecine générale (SAMG) a proposé la création d'une "commission de régulation scientifique, publique et indépendante" qui s'intéressera à la promotion d'une prise en charge médicale de "qualité" en la plaçant au coeur du système de santé en Algérie, a déclaré vendredi à l'APS le président de la société, Redouane Hadjidj.

Cette proposition s'inscrit dans le cadre d'une série de propositions récemment soumises aux ministères de la Santé et de la population et de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour la redéfinition du nouveau modèle d'enseignement des sciences médicales.

Garantir la qualité des actes médicaux dispensés par les médecins généralistes et contribuer à la pérennité d'un système de santé solidaire et conforme à la déontologie de la profession, sont entre autres missions de cette commission de régulation, a indiqué Dr. Hadjidj lors de l'Assemblée générale de la SAMG tenue à Alger.

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La plate-forme de propositions annoncée par la SAMG comprend une série de mesures pratiques qui concernent la mission des médecins généralistes, leur formation académique et leur positionnement dans le système de santé du pays, à l'instar de la création de la spécialité médecine générale/médecine de famille (diplôme d'études médicales spécialisées) s'étalant sur 3 ans et de la création de commissions pédagogiques régionales et nationales pour la spécialité de médecine générale.

Dans le cadre des échanges maghrébins, la SAMG a formé 34 formateurs outre les 10 médecins généralistes qui ont bénéficié d'une formation en pédagogie médicale.

Dr Hadjidj a souligné que la redéfinition du modèle d'enseignement des Sciences médicales "passe nécessairement par la formation" et "la mise en place d'un système qui permette au médecin généraliste d'actualiser ses connaissances et ses compétences".

"L'Algérie aujourd'hui est à la phase de "réhabilitation" de la médecine générale pour en faire une spécialité comme toutes les autres", a-t-il souligné appelant à "introduire cette spécialité dans la formation académique des étudiants en médecine.

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La SAMG considère que la médecine générale est un "secteur sensible qui implique l'intervention de plusieurs secteurs", d'où la nécessité , a-t-il dit, de permettre aux étudiants de passer un concours de spécialité en la matière et d'assurer les "moyens techniques et juridiques" conformément à ce qui est en vigueur dans le monde.

Dr. Hadjidj a par ailleurs souligné que "tant que la médecine générale est considérée comme une spécialité pratiquée en dehors des CHU, les lois actuelles ne peuvent pas s'adapter au nouveau modèle d'enseignement des Sciences médicales que le ministère tend à appliquer en 2018-2019". Il a, en outre, évoqué la nécessité d'un "arsenal juridique" pour mettre en oeuvre ce modèle et définir les espaces de santé à même d'abriter la formation professionnelle continue des médecins généralistes".

Il a rappelé que les médecins spécialistes sont considérés comme des enseignants universitaires et des chercheurs à l'exception du médecin généraliste qui ne jouit pas de ce titre et ne peut donc pas assumer la formation et l'encadrement.

La SMAG compte organiser le 17 févriers 2018 à Alger, une rencontre internationale sur les premiers soins et le rôle du médecin généraliste dans cette mission.

 



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