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Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate

Un symposium consacré au cancer de la prostate a eu lieu à San Francisco du 24 au 26 février 2006 .Lors de cette réunion, un certains nombres de réponses aux questions que soulève cette localisation cancéreuse ont été proposées :

- L’augmentation du nombre de biopsies prostatiques, améliore la détection des tumeurs, ce qui contribue à l’amélioration des résultats de la prostatectomie totale.

- Si les facteurs pronostiques classiques ne peuvent prédire la survie à long terme, les marqueurs moléculaires et en particulier bcl-2 et la densité des micro vaisseaux paraissent en rapport avec l’évolution tumorale.

- Le temps de dédoublement du PSA utilisé pour évaluer la progression après traitement de première intention, n’est pas un critère d’efficacité des traitements à un stade précoce.

- En cours d’intervention pour prostatectomie totale, la suspicion par le chirurgien d’une marge de résection positive et l’extension de l’exérèse au tissu périprostatique permet de convertir une marge positive en marge négative mais n’a pas d’effet sur la récidive biologique à court terme.

- La formule 2/3PSA+ (GS-6)*10 développée par Roach en 1993 pour prédire le risque d’envahissement ganglionnaire chez les patients ayant un cancer de la prostate localisé, permet de prédire la récidive ce qui suggère un curage étendu ou un traitement adjuvant précoce.

- Comme pour le risque de récidive après exérèse d’un cancer du rectum, après prostatectomie totale, la récidive est chirurgien dépendant.

- Après prostatectomie totale une radiothérapie adjuvante précoce (chez les patients à risque de récidive) réduit le risque de progression à long terme chez les patients ayant un cancer pT3/4N0.

- En général, la prostatectomie totale est faite pour des maladies de bas risque avec une probabilité d’envahissement ganglionnaire inférieur à 1%. Dans cette situation, le curage ganglionnaire n’a aucun effet sur la survie sans récidive biologique.

- Selon une étude canadienne, les résultats de la radiothérapie externe pour les cancers à bas risque semblent très satisfaisants et il n’apparaît donc pas justifié d’intensifier le traitement dans ces cas.

- La radiothérapie de sauvetage peut guérir un patient ayant une récidive biologique après prostatectomie totale, mais les résultats sont très dépendants des critères de sélection.

- La précision de la radiothérapie de la prostate qui est un organe mobile, peut être améliorée par la mise en place d’implants radio-opaques par voie échographique endorectale et leur repérage quotidien avant la délivrance du traitement.

- Entre la prostatectomie totale chez tous les patients et la simple surveillance suivie d’un traitement palliatif, la surveillance active avec un traitement fondé sur le temps de dédoublement du PSA et la répétition des biopsies apparaît comme un compromis valide.


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