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La spasmophilie

La spasmophilie

La spasmophilie regroupe un ensemble de troubles, notamment des spasmes musculaires, liés à un état anxieux. Cette réaction trop forte au stress touche surtout les jeunes et les femmes. Mais elle n’est pas considérée comme une maladie par la plupart des médecins.

Les symptômes de la crise de spasmophilie

Les principaux symptômes de la crise de spasmophilie sont :

  • paupières et muscles du visage qui tressaillent
  • une hyperventilation associée à une sensation d’étouffement
  • des contractures dans les mains et les bras, parfois accompagnées de fourmillements 
  • des vertiges, des palpitations, des tensions dans la gorge, voire des troubles digestifs 
  • après la crise, une sensation de fatigue intense.

Peut-on prévenir la spasmophilie ?

Pour diminuer votre niveau d’anxiété, des mesures peuvent être adoptées.

  • Apprendre des techniques de relaxation, par exemple auprès d’un sophrologue, d’un psychologue, ou essayer de pratiquer la méditation de pleine conscience (ou une autre forme de méditation).
  • Pratiquer une activité physique régulière.
  • Réduire sa consommation de caféine (café, thé, chocolat, colas, boissons énergisantes, etc.) et dormir suffisamment.
  • Si nécessaire, consulter un psychiatre ou un psychothérapeute pour mettre en place un traitement contre l’anxiété.

Quelles sont les causes de la spasmophilie ?


Bien que les études sur la spasmophilie ne soient pas nombreuses, quelques théories ont été avancées pour expliquer ses causes. Dans la plupart de ces théories, la spasmophilie se manifeste chez des personnes présentant un état constitutionnel d’hyperexcitabilité neuromusculaire (spasmorythmie).

  • Si la spasmophilie est encore décriée, les mécanismes à sa racine font probablement intervenir des facteurs variés d’ordre physiologique, biologique, psychologique et génétique.

Les facteurs déclencheurs des crises de spasmophilie cités dans ces théories seraient alors :

Les symptômes physiques

Les symptômes physiques sont multiples :

  • Une fatigue profonde, plus marquée le matin, des coups de pompe dans la journée ; 
  • Une sensation de malaise imminent qui finit par passer ; 
  • Des fourmillements dans mains, les pieds, ou le visage ;
  • Des angoisses, caractérisées par une sensation physique d’oppression thoracique, un poids qui serre ; 
  • Des maux de tête (parfois des migraines) ;
  • Une sensation d’avoir une boule dans la gorge, gorge serrée ;
  • La nécessité de pousser des soupirs pour reprendre la respiration, respirer ;
  • Des troubles du sommeil (difficultés d’endormissement ou un réveil très tôt) ; 
  • Des douleurs au niveau de la colonne vertébrale, du cou, dans le dos ou bas du dos ; 
  • Souvent des manifestations allergiques : asthme, eczéma, emphysème, urticaires... ; 
  • Chez les femmes, souvent un syndrome prémenstruel : seins douloureux, douleurs au moment des règles ; 
  • Des tremblements intérieurs ; 
  • Une sensation de palpitations, une oppression dans la poitrine ; 
  • Des sensations vertigineuses transitoires ; 
  • Une sensation d’instabilité à la marche, impression que le sol n’est pas plat, de ne pas marcher droit ;
  • Flou visuel, mouches volantes, bourdonnements d’oreille ; 
  • L'estomac noué, surtout après une contrariété  et souvent des gaz et ballonnements ;  
  • Une sensation d’instabilité à la marche, impression que le sol n’est pas plat, de ne pas marcher droit ;
  • Très souvent colites spasmodiques, alternance diarrhée et constipation ;
  • Les cheveux et ongles secs et cassants, parfois des caries dentaires ; 
  • Les crampes musculaires sont fréquentes (cuisses, mollets, contractures des muscles des mâchoires) ; 
  • Une sensation de courbatures le matin ; 
  • Tendance à se tordre les chevilles ;
  • Souvent des groupes musculaires qui "sautent", se contractent (les paupières par exemple)

Les symptômes psychiques

  • Une grande émotivité, des sautes d’humeur, parfois des coups de cafard ou une mémoire défaillante ; 
  • Souvent, on note une peur de la foule, l’idée d’aller au supermarché ou au cinéma par exemple est désagréable ; 
  • Ne pas aimer se retrouver seul(e) ; 
  • Une anxiété permanente ;
  • Angoisses.

Comment éviter les crises de spasmophilie ?

Puisque le corps médical peine à s’accorder sur le sujet de la spasmophilie, aucun traitement officiel n’est aujourd’hui validé pour la prévenir ou la traiter.

Pourtant, si la spasmophilie est une manifestation du trouble anxieux, je peux mettre en place des bonnes pratiques pour éviter la survenue d’une crise :

 

  • Je limite ma consommation d’alcool et je ne consomme pas de drogue
  • Je réduis ma consommation de caféine et de boissons excitantes
  • Si je prends un traitement médicamenteux, je le suis scrupuleusement et je ne l’interromps pas sans avis médical
  • J’adopte un mode de vie sain, en mangeant équilibré et en pratiquant une activité physique régulière
  • Je mets en place de bonnes pratiques de sommeil

La spasmophilie étant accentuée par le stress, je peux également me tourner vers un psychologue ou un psychiatre. Les thérapies cognitives et comportementales ont fait leur preuve pour le traitement des troubles anxieux.

Enfin, les techniques de relaxation et de gestion du stress peuvent aider à prévenir les crises de spasmophilie. Je peux alors :

  • Faire du yoga
  • Travailler sur ma respiration
  • Méditer


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