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La schistosomiase
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La schistosomiase

La schistosomiase (bilharziose) est la conséquence de l'infestation par des trématodes du sang du genre Schistosoma. L'hôte s'infeste par voie transcutanée en nageant ou en pataugeant dans des eaux douces contaminées. Les parasites infectent les vaisseaux de l'appareil digestif ou génito-urinaire. Les symptômes de la phase aiguë incluent une dermatite et, quelques semaines plus tard, une fièvre, des frissons, des nausées, des douleurs abdominales, une diarrhée, des myalgies et une sensation de malaise.

La transmission se produit lorsque les personnes souffrant de schistosomiase contaminent les sources d’eau douce avec leurs excréments contenant des œufs de parasites, qui éclosent dans l’eau.

Les personnes les plus à risque sont celles qui sont en contact permanent avec l’eau (pêcheurs, riziculteurs, mais aussi et surtout les enfants). Les enfants voient leur croissance ralentir, ils souffrent de malnutrition et d’un développement cognitif altéré.

A long terme, l’impact comprend des maladies chronique irréversibles telles que la cirrhose du foie, le cancer de la vessie et l’insuffisance rénale.

Symptômes de la Bilharziose

Les symptômes de la Bilharziose sont :

Dermatite: petits points rouges, démangeaisons, urticaire (phase de contamination).

Fièvre aiguë de Katayama: fièvre élevée associée à une toux sèche, des douleurs musculaires et de la fatigue.

Douleurs abdominales, des diarrhées, la présence de sang dans les urines, et des mictions fréquentes (phase d’état chronique précoce)

Inflammation chronique du foie et des reins (phase d’état chronique tardive).

Transmission et cycle de vie du schistosome 

Le cycle de développement du schistosome est complexe et nécessite deux hôtes : un hôte intermédiaire, généralement un mollusque d’eau douce, et un hôte définitif, tel que l’humain. Les larves, libérées dans l’eau par les mollusques infectés, pénètrent la peau lors d’un simple contact avec l’eau contaminée. Une fois à l’intérieur du corps humain, les larves migrent vers les veines mésentériques où elles se transforment en vers adultes et commencent à se reproduire, pouvant libérer des milliers d’œufs chaque jour. Ces œufs, en traversant les parois du tube digestif ou de la vessie, provoquent des réactions inflammatoires sévères, souvent responsables des symptômes et complications de la maladie. Ce cycle, typique des parasites intestinaux, rend la lutte contre la contamination particulièrement difficile dans les zones d’endémie.

 


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