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L’hyperparathyroïdie à Alger

L’hyperparathyroïdie à Alger

Au cours des 4èmes journées d’endocrinologie de l’HCA dont l’un des thèmes était la pathologie parathyroïdienne, différentes équipes médicales et chirurgicales ont  rapporté leur expérience dans la prise en charge de l’hyperparathyroïdie.

Selon l’équipe du Pr. Kemali de l’HCA, la prévalence de l’hyperparathyroïdie primaire qui serait de 1/1000  est sous estimée du fait des formes purement biologiques. Cette affection touche 6 femmes pour un homme avec un âge moyen au moment du diagnostic de 50 ans. Il s’agit le plus souvent de formes sporadiques ; les NEM sont retrouvés dans quelques cas exceptionnels. Les signes révélateurs sont néphro-urologiques, osseux ou l’association des deux. L’équipe du Pr. Berrah du CHU Bab El Oued  a rapporté le cas d’une patiente de 40 ans, hypertendue qui a présenté un AVC  ischémique qui dans le cadre de l’exploration morphologique et biologique a révélé une hyperparathyroïdie primaire sporadique. De même l’équipe de rhumatologie du Pr. W. Mammeri  a également insisté sur la possibilité d’atteintes osseuses (ostéite fibrokystique, ostéoporose) ou articulaires à type d’arthralgies ou de chondrocalcinose.  

Le diagnostic topographique fait appel au couple échographie scintigraphie plus rarement à la TDM. En matière de scintigraphie, la technique d’imagerie la plus sensible à l’heure actuelle est la scintigraphie dynamique avec analyse factorielle MIBI-Tc99m.

Sur le plan thérapeutique, la détection isotopique et le dosage per-opératoire de la PTH permet de contrôler le caractère complet de l’exérèse ainsi que le suivi post-opératoire. Un taux élevé de la PTH au 6ème mois après l’acte opératoire impose un complément d’exploration, morphologique à la recherche d’un adénome multiple, une localisation ectopique ou une réelle récidive qui imposera une réintervention chirurgicale.

Si la chirurgie guidée des parathyroïdes est possible depuis 2005 à l’hôpital central de l’armée, les autres  services  de chirurgie qui pratiquent la chirurgie endocrinienne se contentent, pour le diagnostic de localisation, du repérage préopératoire par le couple échographie-scintigraphie. C’est ainsi que 17 patients ont été opérés au service de chirurgie de Bologhine sans que jamais la cervicotomie n’ait été blanche, avec une normalisation du taux de PTH et du bilan phosphocalcique dans les cas d’hyperparathyroïdie primaire. Dans la série de Beni Messous (29 cas d’hyperparathyroïdie primaire et 26 cas d’hyperparathyroïdie secondaire), également tous les patients ont eu un repérage échographique per-opératoire et une seule fois une détection isotopique per-opératoire a été pratiquée.


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